27ème édition du GIFF
Le succès l’emporte largement
La pandémie n’a pas réussi à freiner l’enthousiasme. Plus de 30.000 visiteurs, pas moins de 140 œuvres projetées, des guests stars du monde entier… L’actrice française Adèle Haenel, le cinéaste italien Luca Guadagnino, le réalisateur français et auteur de BD Riad Sattouf d’origine syrienne, l’acteur hollywoodien, né en Allemagne, Udo Kier avec plus de 200 films à son actif… pour ne citer qu’eux ! Sous la nouvelle direction générale et artistique d’Anaïs Emery, le festival a tenu ses promesses.
Les différentes distinctions Reflets d’Or, dotées chacune de CHF 10.000.00 offerts par le Canton de Genève, sont allées respectivement au meilleur long-métrage de la réalisatrice et scénariste libanaise Mounia Akl pour « Costa Brava, Lebanon » et, à la meilleure série, de la créatrice danoise Mette Heeno pour «Snow Angels ». Le jury a été impressionné par son subtil mélange d’enquête policière et de portraits de femmes. La meilleure œuvre immersive distingue «Tearless » revenue à la coréenne Gina Kim alors qu’une mention spéciale a été octroyée à « Liminal Lands » du danois Jakob Kudsk Steensen. Un palmarès véritablement international !
Outre les projections, le programme du GIFF a été ponctué par des Masterclasses se déroulant à l’occasion de la remise des deux récompenses :
– Le GENEVA AWARD à Luca Guadagnino, auteur, entre autres, du film à succès « Call me by your name ». Interviewé par Giona A. Nazzaro, le grand cinéaste italien s’est soumis aux questions du directeur artistique du Locarno International Film Festival menant l’échange avec son talent habituel. C’était un plaisir de le retrouver ! – Le FILM & BEYOND AWARD est allé à Riad Sattouf qui, après sa Masterclass extrêmement touchante, a signé sa dernière BD. A cet effet, une file impressionnante s’était formée au Théâtre Pitoeff pour obtenir sa griffe et le petit dessin qui accompagne toujours la dédicace. Le calme dans lequel cette rencontre s’est déroulée et l’amabilité avec laquelle la session s’est organisée – respectueuse de chacun – ont été simplement exceptionnels ! Le public d’admirateurs comptait aussi bien de jeunes enfants que des personnes âgées. De 7 à 77 ans, selon référence aux lecteurs de Tintin !
De son côté, la Télévision Suisse Romande (TSR) a présenté, entre autres, sa nouvelle série « SACHA », de Léa Fazer, basée sur des faits réels déroulés à Genève. Avec une très belle interprétation et une mise en scène parfaite, on peut affirmer que notre chaine a réussi là, une œuvre remarquable ! Last but not least, si l’ouverture du Festival s’est vue offrir une prestation inédite de Stéphan Eicher au mythique Cinéma Plaza, la clôture a été couronnée par la performance « KWAI SHING ESTATE » du photographe suisse Pascal Greco et la musicienne new-yorkaise Lea Bertucci. En espérant retrouver toute l’équipe du GIFF en 2022, nous leur donnons rendez-vous en novembre prochain après une fructueuse préparation pour la nouvelle édition tant attendue !
