Brillant tiercé pour Audemars Piguet
remportant L’Aiguille d’Or et les
Prix Iconique et Complication !
C’est un Théâtre du Léman bondé à craquer qui a accueilli les invités de la 19e édition du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG). Représentants de marques horlogères, professionnels et amis de la branche, médias suisses et étrangers, bourdonnant dans toutes les langues, la salle s’est révélée impatiente de découvrir les résultats. Après la présentation des 84 garde-temps de retour de leur exceptionnel tour du monde, le public fébrile attendait les récompenses. Regards.
Annoncé en ouverture de la manifestation par Raymond Loretan, Président du GPHG, un ambitieux projet couve pour 2020. Il s’agit de la création d’une académie, à la manière des Oscars, qui viendrait à point nommé pour la 20e édition du Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Rassemblant tous les professionnels de l’industrie, l’idée serait de les impliquer dans le processus de sélection des garde-temps retenus pour la remise des prix. La démarche mènerait ainsi à une plus importante représentativité du secteur horloger. Et, à un palmarès exhaustif…
Outre la victoire éclatante d’Audemars Piguet remportant l’Aiguille d’Or, la récompense suprême – dédiée à Jasmine Audemars – avec la Royal Oak Calendrier Perpétuel Ultra-Thin, la marque du Brassus s’est également illustrée dans deux catégories différentes, la Complication pour Homme Code 11.59 Répétition minutes Supersonnerie et celle de la montre Iconique Royal Oak Jumbo Extra Thin. Remerciant les collaborateurs de la Maison pour leur persévérance et vision, son CEO François-Henry Benhamias n’a pas caché pas son contentement à l’issue des résultats, après que la manufacture ait essuyé certaines critiques eu égard son désir de renouveler ses modèles. Audace et courage ont ici parfaitement fonctionné !
Deux marques horlogères se sont illustrées, remportant des prix à répétition, Bulgari avec son fabuleux modèle Serpenti Misteriosi Romani lauréat mérité de la catégorie Joaillerie et son Octo Finissimo Chronograph GMT Automatic décrochant, dans un tout autre registre, le Prix Chronographe… Il a fallu retrouver et faire revenir sur scène Jean-Christophe Babin, le CEO de Bulgari qui, après le premier prix décerné a été retenu en coulisses pour une interview… Double vainqueur également Kari Voutilainen – toujours fidèle à son atelier du Val-de-Travers – récompensé par deux statuettes, pour sa Montre Homme 28ti de même que, dans la catégorie Métiers d’Art, pour son garde-temps Starry Night Vine…
Grand moment lors du Prix Spécial du Jury présenté par son président Aurel Bacs et, suspense total, autour d’un personnage haut en couleur et en faits d’armes, avec d’immenses qualités de cœur… N’étant pas horloger, ni même du sérail, il a intrigué plusieurs minutes toute l’assemblée avant de révéler qu’il s’agissait de Luc Pettavino fondateur d’Only Watch, organisant des ventes aux enchères de garde-temps mis à l’encan au profit d’œuvres philanthropiques…
La cérémonie s’est déroulée sur un rythme parfaitement maitrisé, animé par Edouard Baer qui n’était pas à sa première expérience sur le plateau genevois. Venus sur scène, tambour battant, les Vieux Grenadiers ont marqué en toute solennité et grande pompe, la fin de la 19e édition du GPHG… A l’année prochaine !
Les montres présélectionnées, dont les dix-huit lauréates, sont à découvrir au Musée d’Art et d’Histoire de Genève (MAH) jusqu’au 14 novembre 2019.
Liste complète des photos et prix décernés sur www.gphg.org/horlogerie/fr/palmares-19
