Fièvre acheteuse au souk
En marge des palais et des riads de luxe, le royaume a de quoi séduire les amateurs d’objets exclusifs, jusque dans le dédale de ses médinas.
Vitalité. L’artisanat marocain, véritable trésor du patrimoine culturel du pays, se distingue par sa richesse et sa diversité. Des tapis aux bijoux, en passant par la poterie et le travail du cuir, chaque région possède ses spécialités et techniques ancestrales. La pérennité de ce précieux héritage réside dans sa transmission de génération en génération. Son dynamisme économique et social joue un rôle crucial dans l’économie du pays ; il contribue à la création d’emplois et à la stimulation du développement local. Des coopératives et des associations œuvrent à la promotion et à la commercialisation des produits artisanaux, tant au Maroc qu’à l’étranger.
Renouveau. Si la tradition demeure au cœur du savoir-faire marocain, les créateurs n’hésitent pas à innover, souvent à l’initiative de commanditaires européens ou anglo-saxons en quête d’originalité et d’excellence. Cette approche permet de répondre aux attentes d’une clientèle sélecte, prête à faire chauffer sa carte de crédit dans des boutiques haut de gamme. Si ces dernières abondent dans la “ville nouvelle” de Marrakech – où elles jouxtent sans surprise les totems de la mode mondialisée – leur repérage parmi le tout-venant des souks est moins attendu. Il suppose un rien de flair et de détermination, celle du dénicheur de pépites.
Trouvailles. Pour orienter le chasseur de trésors dans la médina labyrinthique, Sallam est à même de dérouler son fil d’Ariane. Ce n’est pas l’un de ces rabatteurs rétribués au pourcentage par les commerçants qu’ils recommandent. Sérieux et professionnel, ce guide travaille pour Terres d’Aventure, voyagiste spécialisé dans le tourisme actif et durable. Il explique la renommée du royaume pour ses tapis berbères, uniques par leurs motifs et leurs couleurs. On en trouve qui intègrent désormais un design contemporain. Les potiers aussi se renouvellent avec des objets utilitaires et décoratifs d’une grande finesse. Pareil pour les bijoux en or, en argent ou en cuivre, dont certains se distinguent par de nouveaux motifs complexes ou stylisés.
Prestige. Pas question de faire l’impasse sur le photogénique jardin Majorelle, du nom du peintre propriétaire qui le céda à Pierre Berger et Yves Saint Laurent. Les sublimes modèles du couturier – référents à l’Afrique et, plus particulièrement, au Maghreb – sont exposés au musée attenant. Nul doute qu’ils continuent d’inspirer les artisans marocains par leur indémodable raffinement.
Y aller : le voyagiste Terres d’Aventure répertorie toute une pléiade de destinations propices aux découvertes, aux rencontres et aux saines activités. Rien qu’au Maroc, le choix des circuits offre la possibilité d’explorer des régions arides, montagneuses ou maritimes. L’un de ces programmes inclut la bouillonnante Marrakech et le charme d’Essaouira. Il garantit une belle variété environnementale et une véritable immersion dans la culture locale.