Soirée-musicale à l’Hôtel Dassault
accueillant les jeunes prodiges du piano
Les invités se sont pressés devant les imposants portails en fer forgé de l’Hôtel Dassault sur les Champs-Élysées. Soutenant la Fondation SOS Talents, en mémoire de Nicole Dassault, leur chère maman à l’origine de l’initiative, la famille Dassault accueille ici chaque année de jeunes prodiges du clavier pour une soirée-concert très courue. Docteur en philosophie, éminent pianiste, compositeur et pédagogue, Michel Sogny prend sous son aile des débutants qu’il initie à sa méthode par des cycles d’exercices de virtuosité les portant à progresser au piano jusqu’à l’excellence… Et la pratique de fonctionner parfaitement à tous âges, autorisant les adultes ainsi formés à faire une carrière musicale.
L’ONU a décerné la Médaille de la Paix à Michel Sogny à New York en 1986, l’UNESCO lui délivrant un diplôme d’honneur en 1994 ! Le Fondateur de SOS Talents, entre autres distinctions et œuvres musicales publiées, est également Consul Honoraire de Lituanie en Suisse. Il assure aussi des Masterclass au Japon et à Batumi au Festival International de Musique… Tremplin vers la notoriété, SOS Talents a propulsé de nombreux jeunes. Aussi, la plupart des pianistes donnant leur premier concert à Paris à l’Hôtel Dassault se produisent à présent sur les plus importantes scènes mondiales. Et cumulent les récompenses. On ne peut manquer de citer, entre autres, Elisso Bolkvadze, Katia Buniatishvili, Anna Fedorova … Et, concertiste invitée d’honneur, Tamar Beraia, 1er Prix du Concours International de Tbilissi. Interprétant en clôture, dans le style hongrois, des œuvres de Michel Sogny dont 12 études dédiées à György Cziffra, elle a enchanté le public. Son disque Piano Works de Michel Sogny a été présenté à la soirée.
Cette année, le programme a révélé un tout jeune géorgien de 10 ans. Appliqué, Andrea Kapanadzé a attaqué – comme tous les autres interprètes – des études de Michel Sogny pour commencer, continuant avec Romances sans parole de F. Mendelssohn… Si son jeune âge a suscité l’admiration, il a été abondamment applaudi pour son talent ! A sa suite, Eduard Simonyan,12 ans, venait quant à lui d’Arménie. Il a joué l’Extrait de la Suite Roméo et Juliette : Montaigu et Capulet avant de laisser la place devant le clavier au Lituanien Pijus Pirogovas. Qui, de son côté, a conclu par une Etude Tableaux de Rachmaninov ! In fine, Barbara Tataradzé – jeune géorgienne de 23 ans – a mis toute sa fougue et son émotion dans la Rhapsodie Hongroise N° 6. Exceptionnelle interprétation, très applaudie ! Une soirée mémorable, suivie d’un grand cocktail. A l’année prochaine.